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Eliot Ness 

• RENDEZ-VOUS DANS L’AU-DELA •

Je vous propose ce nouveau format d’interview, « rendez-vous dans l’au-delà » pour en savoir plus sur l’histoire de célèbres détectives et autres histoires haletantes … 

 

L’homme qui attrapa Al Capone

Anaïs : Bonjour Monsieur Ness ! Ou devrais-je dire, l’homme qui attrapa Al Capone ! Ici l’inspectrice Anaïs, j’ai vu que vous êtes l’un des détectives les plus célèbres  Puis-je vous poser quelques questions ?

Eliot NESS : Bonjour Inspectrice, avec plaisir ! Vous voulez savoir comment j’ai attrapé le plus grand criminel de mon époque, j’imagine ..? »

Anaïs : Oui !! Al Capone, aussi connu sous le nom de « Scarface« , ou encore le « Robin des Bois des temps modernes ». Américain d’origine italienne, ses méthodes étaient très violentes… Que s’est-il passé ?

Eliot NESS : Oui enfin.. Robin de Bois, simplement parce qu’il faisait quelques dons à diverses oeuvres caritatives, mais son image publique a vite était dégradée après le massacre de la Saint-Valentin… Il était protégé par le maire et les services de la police. Ce jour-là, les citoyens ont exigé une action du gouvernement !

Anaïs : Et de votre côté, comment avez-vous débuté votre carrière ?

Eliot NESS : J’ai obtenu mon diplôme en sciences politiques et en administration des affaires en 1925. Je suis alors devenu enquêteur pour la Retail Credit Company d’Atlanta.

Anaïs : Ah oui ? Cela n’a rien à voir pourtant… Et vous aimiez ça ?

Eliot NESS : Pas du tout ! Pas très passionnant, je suis retourné à l’Université pour étudier la criminologie, avec August Vollmer, grand réformateur de la police, il m’a influencé tout au long de ma carrière …

Anaïs : Et ensuite, votre beau-frère vous aide à entrer dans les forces de l’ordre, c’est bien ça ?

Eliot NESS : Exactement, en 1926 ! Alexander était un agent du Bureau of Investigation. Je les ai rejoints pour travailler sur les Prohibition. En 1930, des avocats de la commission des crimes de Chicago demandent au président Hoover de faire tomber Al Capone… J’ai rejoint le Ministère de la Justice, à l’âge de 27 ans et on m’a demandé de mettre fin aux affaires du Scarface. (Il détestait ce nom ! Ses cicatrices aux visages lui avaient été données par le frère d’une femme qu’il avait insulté « par inadvertance »)

Anaïs : J’ai entendu dire que cela n’a pas été facile de trouver des coéquipiers pour cette enquête ?

Eliot NESS : Je savais que la corruption était endémique chez les agents des forces de l’ordre de Chicago, j’ai donc longuement examiné tous les dossiers pour sélectionner 9 équipiers fiables, c’était l’élite !

Anaïs : « Les Intouchables  » étaient nés ? Pourquoi ce nom d’ailleurs ?

Eliot NESS : Voilà ! Nous avions la réputation d’être intrépides et incorruptibles. Nous appliquions la loi de manière « agressive » et nos nombreux refus de pots-de-vin ont montré notre vrai visage.

Anaïs : Quelle a été la première étape dans l’arrestation d’Al Capone du coup ?

Eliot NESS : J’ai d’abord lancé une opération d’écoute téléphonique pour connaître ses faits et gestes, puis nous avons mener des raids contre les brasseries et distilleries illégales. Ce qui a privé Capone d’importants revenus. Il ne pouvait plus payer pour corrompre et se protéger. En six mois, nous avons estimé une perte à 34 millions de dollars (pour votre époque) pour lui.

Anaïs : Que s’est-il passé pour lui ?

Eliot NESS : Il a d’abord été inculpé d’évasion fiscale et de 5000 chefs d’accusation grâce à nos recherches. Il est parti en prison en 1932. Diagnostiqué d’une neurosyphilis qui érodait ses facultés mentales, il est libéré en novembre 1939 puis décède en 1947 à l’âge de 48 ans.

Anaïs : Et de votre côté, vous avez continué à combattre le crime ?

Eliot NESS : Un temps oui. Je suis parti à Cleveland en temps que directeur de la sécurité de la ville, je m’occupais de la police et des pompiers. J’ai lancé des programmes de réformes sur la modernisation de la police, l’arrêt de la délinquance juvénile et l’amélioration de la sécurité routière…

Je tombe en disgrâce après l’évacuation et la mise à feu des bidonvilles de la ville. Je suis parti à Washington en 1942 pour lutter contre la prostitution.

Je vous épargne les détails, mais après deux divorces, trois mariages et une défaite à l’élection en tant que maire de Cleveland en 47, je quitte tout ça.

J’ai fait des p’tits boulots à droite à gauche. Certains me feront perdre beaucoup d’argent. Je finirai par écrire un livre « Les incorruptibles » et je meurs en 1957 d’une crise cardiaque à l’âge de 54 ans.  Plusieurs livres et films se sont inspirés de ma vie : The Dark City, Bullet Proof, Butchers’s Dozen…

Anaïs : Merci Eliot ! A bientôt pour de prochaines interviews les p’tits enquêteurs !

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BANG BANG ! A bientôt les enquêteurs !